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 (isao) the past never dies

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Hinoī Reon
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Dim 23 Oct - 15:31

the past never dies
usami isao & ueda rei
Le crépuscule dominait bientôt les alentours de la ville. Quelque rayons de lumière caressaient encore le visage de Rei, impudemment installé tel un alpha sur la charpente d'une voiture volée dans le quartier de Shinjuku. Le menton haut, le regard confiant, il régnait sur chacun des hommes l'accompagnant. Un règne dont les fondements se constituaient de l'argent, de la violence et du pouvoir. Trois mots qui caractérisaient parfaitement l'individu qu'était Ueda Rei. Un être insensible, contrôlé par des envies de domination et d'écrasement certain. Son enfance n'avait été qu'un bain débordant de frics et d'approbations continuelles de la part ses parents, et tout ceci n'avait donné naissance qu'à un monstre balayant d'un revers de main toutes les limites, puis continuant de les franchir sans aucune retenue. D'ici quelque heures, son divertissement préféré de la journée prendrait forme. Un divertissement dont il était en le fil conducteur ; des combats de rue. Ils réunissaient tout ce qui procurait du plaisir à Rei, puisqu'il en était l'organisateur et gagnait ainsi l'affirmation de son pouvoir déjà manifeste, puisqu'ils étaient illégaux et donc touchaient à cet interdit qu'il aimait tant transgresser, et le meilleur, puisqu'ils montraient à quel point la nature humaine était faible, car elle était prête à se mutiler et faire couler ce liquide écarlate pour quelques billets, -que Rei s'amusait parfois à brûler. Et tandis qu'il se complaisait dans ses pensées malsaines, ses yeux furent attirés par un individu sur sa droite. Tel un prédateur, Rei examinait le comportement de la proie. De toute évidence, celle-ci essayait de traverser la rue du quartier dans la discrétion la plus absolue. Mais de nature très observatrice, rien n'échappait au périmètre de la vision de Rei. Et tordu qu'il était, le brun ne supportait pas l'idée que cet individu puisse penser continuer son chemin sans que Rei et ses suiveurs ne l'aient remarqué ; c'était sous-estimer ses capacités et cela rendait la chose totalement inadmissible pour lui. Alors qu'il arrivait à leur hauteur, Rei descendit dans un bruit criard du capot de la voiture sur lequel il régentait depuis plusieurs heures, et se posta en face de lui, les mains dans les poches et la tête légèrement relevée de façon dédaigneuse. Ce dernier cessa tout mouvement face à l'action de Rei et fuit directement son regard. N'importe qui dans ce genre de situation savait parfaitement qu'il valait mieux ne rien faire et ne pas provoquer le diable. Mais plus Rei regardait les traits de la personne en face de lui, plus une sensation de déjà-vu le heurtait ; ces yeux fuyards, ce nez, ces lèvres, ce visage à part entière. Intrigué, il fronça le front et posa la question suivante. « Toi et moi, on se connait non ? »
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Dim 23 Oct - 15:41

the past never dies
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La malchance est une chose dont tu ne pourras jamais te passer dans ta putain d'vie. Elle te tient la main, comme ta meilleure amie et parfois même s'aventure à te bercer lorsque tu t'endors. Pourtant, tous le monde pourrait t'envier. A se dire qu't'es né avec une cuillère en or dans les mains, avec un père (et seulement un père) aimant bien que parfois trop stricte. Mais toi. Toi, tu t'en fou de ça. Ta richesse, ta vie, ta famille. Parce que c'est un peu brouillé dans ta petite tête. Et parfois ça t'arrive, de repenser à ton vécu. De t'avouer qu'au final t'as pas eu une vie si compliquée, bien que parfois tu as rencontré des obstacles un peu trop grands pour t'es petites jambes.  
Tu ne t’apitoie pas sur ton existence cependant. Tu te rends simplement compte des choses. Tu te rends compte, que tu voudrais changer des choses, des rencontres. Mais tu sais qu'c'est impossible et qu'tu vivras toute ta vie avec.
En attendant, tu profites de cette fin de journée pour te balader un peu. Tu sors à peine du boulot, t'as pas envie de rentrer entre t'es quatre murs, seul ; ou à moitié. Alors tu fais quelques détours, avant de te voir obligé de bifurquer dans une ruelle : tu ne portes rien qui puisse te couvrir et t'es images médiatiques sont encore trop fraîches ; toi. Toi qui souhaites te faire oublier. Cela se fera. Petit à petit, mais en attendant tu subis.
Ca t'rassures pas plus que ça de devoir passer dans des lieux presque inconnus. C'est pas ça qui t'fait l'plus peur. C'est les Hommes. Les autres, en général. Parce que la vanité et la violence te répugne et tu en viens même parfois à en devenir désagréable.
Petit être perdu dans ses pensées, interpellé par un autre sous un bruit sourd. Alors ton corps s'arrête par instinct, t'as pas envie d'mourir. Courir ? Inutile, tu sais très bien qu'il y en aura à la fin de cette rue. Tu sais comment ils fonctionnent, ces connards.
Tu ne le regardes pas, alors que son parfum t'agresse déjà. Puis tu oses enfin, à l'entente de sa voix.   Toi et moi, on se connait non ? Comment pourrais-tu oublier cet enfoiré. Il n'a pas changé, ou du moins sous ses traits grossiers tu te rappelles de chaque parcelle visible de sa sale face. Mais tu gardes un air impassible, un peu choqué et perdu de retrouver là ton bourreau. Un coup du hasard qui continue de s'acharner sur t'es pauvres épaules.  Non on s'connait pas. Lui dire que c'est à cause de lui (principalement) qu't'as perdu foi en l'humanité ? Lui dire que c'est à cause de lui que tu as toujours eus un certain recule aux premiers abords avec les japonais, dès ton arrivée ? Et tu pourrais continuer cette longue liste encore pendant des heures. Tu le hais, mais tu le remercie. Parce qu'il t'a montré énormément de chose, parce qu'il t'a forgé.  Bonne soirée. Et tu le contournes. Parce que s'il t'a reconnu tu as deux choix qui s'offrent à toi : tu meurs, ou tu meurs. Alors autant le faire avec un peu dignité. Tu as déjà compté combien d'hommes l'accompagne. Tu as déjà repéré chaque recoin. Mais t'es pas un super-héros et t'es pas comme Hiro. Alors tu pries simplement, pour que tu puisses passer ton chemin.
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Dim 23 Oct - 21:42

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usami isao & ueda rei
Un être instinctif, voilà ce qu'était aussi Ueda Rei. Dans bien de nombreuses situations, il avait laissé parler son instinct, et quand celui-lui indiquait quelque chose, rares étaient les fois où cela s'avérait faux. Alors quand il l'entendit l'individu aux traits si familiers devant lui prononçait les mots suivants, Non on s'connait pas. Rei savait déjà qu'il mentait. Son entité elle-même lui criait la chose. Rei ne se trompait jamais. Jamais. C'était ainsi que la confiance extrême en sa propre personne s'était fondée. Il continuait de l'observer, encore et encore. Rei s’apercevait bien qu'il faisait tout pour garder son visage sans aucune expression, neutre, qu'il faisait tout pour ne pas montrer les sentiments qui l'habitaient. Ce genre de chose ne passait jamais au travers de son regard. Rei voyait tout. Mais bien qu'il avait encore des doutes sur l’identité de cette personne, ce fut ses paroles d'après qui les confirmèrent. Bonne soirée. Rei ne put s'empêcher de relâcher un léger rire d'entre ses lèvres, se confondant entre la nervosité et la satisfaction. Il s'était trahi tout seul. Rei ne faisait pas erreur. Impossible. Une seule et unique personne pouvait rester polie avec son agresseur, une seule et unique. Il le vit le contourner et avant même qu'il n'ait pu faire dix pas, Rei relâcha ces quelques mots inespérés. Usami Isao, hein ? Il sentit l'individu dans son dos cesser tout mouvement après avoir entendu son nom. Un geste qui ne fit que gonfler davantage l’ego déjà imposant de Rei. Son sourire mesquin ne put que s'agrandir. Ne prenant même la peine de se retourner pour marcher, il recula de façon à nouveau se retrouver face à son précieux Isao. A en juger l'expression de son visage, il était tout sauf heureux que Rei l'ait reconnu. En même temps, comment aurait-il pu oublier son souffre-douleur préféré ? Tu n'as pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'on s'est vus. Le ton était railleur, dédaigneux. Mis-à-part qu'il avait grandi, Rei avait l'impression de revoir ce même garçon de huit ans, perdu face toutes ces enfants ne parlant point sa langue et se moquant de lui. La dernière fois que Rei avait aperçu Isao, c'était avant qu'ils ne prennent des routes différentes en matière de lycée. La question qu'il allait poser était plus rhétorique qu'autre chose, mais Rei ne pouvait juste pas s'en empêcher. Le pouvoir qu'il gagnait de cette situation était plus qu'exquis pour ses papilles immorales. Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? Evidemment qu'Isao le savait, son expression ne pouvait révéler le contraire. En même temps, comment pourrais-tu m'oublier. Une phrase davantage dite pour lui-même alors qu'il se perdait dans ses souvenirs. Depuis son arrivée à Tokyo, Rei avait été le bourreau de ce jeune coréen. Une victimisation injustifiée durant de longues années, Rei en avait clairement conscience mais il s'en foutait royalement. Son visage, sa personnalité, rien n'avait jamais plu au garçon qu'il était et en faire sa cible numéro un avait sonné plus qu'une évidence. Rei était mauvais, il n'en doutait plus depuis son plus âge. Mais être ainsi, être pourri jusqu'à la moelle, le faisait sentir bien, alors pourquoi arrêter ? Revenant au temps présent, une idée malsaine vint cogner son esprit. Et s'il s'amusait à nouveau ? Étrangement, je suis plutôt content de te revoir. Je m'ennuyais ces derniers temps. Tout en énonçant cette dernière phrase, il commença à tourner lentement autour d'Isao ; Tel un loup rôdant autour d'un agneau sans défense.  
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Lun 24 Oct - 12:02

the past never dies
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Le démon s'est éprit de ta chaire, de ton cœur et de ton âme. Le démon t'a volé ton innocence, ta pureté et ta foi. Corrompu tu t'es laissé guidé dans la violence par dépit pour au final te retrouver coincé de la même manière dès années plus tard.  Tu chantes. Tu chantes encore ses louanges lorsque tu regardes ton corps, où une cicatrice il t'a laissé. Discrète, petite. Mais pesante et avide, lourde de sens. Alors toi. Oui, toi, petit être insignifiant, tu penser lui échapper en le contournant simplement. En regardant le bout de cette ruelle comme la rédemption. Ce n'était pas si loin. Pourtant, tout te sembla trop éloigné. Trop éloigné de ton corps, t'es jambes incapables de te guider hors de sa portée.
Le démon t'a souillé, ne l'oublie pas. Toi, le petit ange aux ailes brûlées. Toi, le petit ange aux joues trop de fois rougies et humides par t'es pleures incessants. Mais jamais. Ô grand jamais tu ne l'a laissé voir ces perles salées s'échapper de t'es pupilles trop bienveillantes. Ce n'était pas de la fierté. C'était un savoir incontesté dont tu savais faire preuve. Les sages diront, que le silence est le meilleur des mépris. Pour toi, cette phrase résume ta petite vie. Usami Isao, hein ? Et il ose. Encore et toujours bafoué ce que tu es, ne serait-ce qu'en prononçant ton identité. Ses lèvres impures articules ton nom, ton prénom. Et ton sang se glace. T'es jambes refusent de continuer. Tu es comme pétrifié à l'idée qu'il sache ce que tu es et qu'il se souvienne, ce que tu as été, pour lui. Un amusement parmi tant d'autre. Une brebis apeurée au milieu de sa cours canine. Tu n'as pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'on s'est vus. Et tu sais qu'il a raison. Parce que tu l'as quitté alors que ton corps et ton âme étaient déjà formés. Tu danses avec lui pour ton bon plaisir, tu te laisses guider par ses pas. Parce que tu sais que tu n'as pas le choix. Et tu relèves ton regard sur sa personne détestable.
Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ? Le démon de t'es nuits. Le tourment de ta vie et de ta volonté -à vouloir survivre dans ce monde si vaste. Durant une dizaine d'année, tout au plus, il a été maître de t'es espoirs, de t'es convictions. Tu t'es détaché du monde, d'une certaine manière afin de te dresser contre lui. Voilà pourquoi aujourd'hui, tu restes toujours aussi froid malgré t'es craintes les plus intimes. En même temps, comment pourrais-tu m'oublier.  Tu as fait perdurer sa mémoire dans la tienne. Tu ne l'as jamais oublié. Tu le remercie, tu le maudis. Tu l'admires soigneusement autant que tu souhaite sa mort. Il t'a fait souffrir, il t'a endurcit. Il t'a humilié, il t'a fait grandir. Il t'a souillé, il t'a fait comprendre le sens détourné de l'humanité. La pourriture naissante, l'humain dans toute sa splendeur. Incapable de percevoir autrui. Tu l'as toujours méprisé, tu l'as toujours cru plus faible que toi ; il l'est, pourtant. L'intelligence ne se gagne pas par la force ou par l'intimité du savoir. Mais par la manière dont on s'en sert. C'est lui, qui t'a apprit cela. A travers ses gestes, ses mots. Ses actes et sa cruauté.
Ueda Rei. Ta voix est froide. Sèche. Et tu lui prouves à travers ton regard qu'il n'a plus en face de lui la même personne. Que tu as grandis. Que tu es devenus quelqu'un de différent. Mais à quel point ? Et toujours aussi con à c'que j'vois. T'as rien trouvé d'mieux à faire dans ta vie non plus. Le mépris se lit sur t'es traits. La peur, aussi. L'appréhension. L'adrénaline. La colère. Tu le hais mais tu n'agis pas. Parce que tu sais très bien que quoi que tu fasses tu ne pourras rien. Du coup au fond, t'as pas bien changé non plus. L'ironie, le cynisme. Deux choses que tu maîtrises contre ton gré. Parce que tu ne supportes pas la méchanceté. Tu ne supportes pas la rancœur. Mais ton cœur et ton âme te hurle  de ne pas faire de concession avec cet homme là. Et tu leur obéis.
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Hinoī Reon
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Lun 24 Oct - 23:08

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usami isao & ueda rei
Alors que Rei tournait autour sa proie tel un pur félin, il cessa tout mouvement en entendant le ton froid et sec d'Isao prononcant son prénom et nom. Ueda Rei. Il croisa son regard et put lire un tas de choses dedans ; une envie de lui montrer qu'il avait changé, un désir de démontrer qu'il n'était plus le même gosse qui se faisait victimiser par le passé. En observant plus méticuleusement, Rei pouvait également sentir le mépris et la haine qu'Isao portait à son égard, mais aussi la peur. Et quand il perçut ces trois émotions, il ne put s'empêcher de relâcher un énième sourire en coin sur son visage. Depuis toujours, Rei se régalait de recevoir la haine des autres. Il ne saurait expliquer pourquoi ça le faisait sourire comme un gosse, il se sentait juste mieux avec les gens qui le détestaient plutôt que ceux qui l'aimaient. Alors depuis l'enfance, il avait toujours tout fait pour que son entourage le haïsse. Mais ce que Rei adorait par dessus tout et encore plus que la haine, c'était la peur. Quand il voyait les personnes avoir peur de lui, c'était presque jouissant à l'intérieur. Un sentiment de puissance prenait son être, et la seule chose qui résonnait dans sa tête, c'était continuer de la déclencher, encore et encore. Il pouvait apercevoir qu'Isao était sur le qui vive, qu'il voulait l'attaquer de toutes ses forces, mais qu'il n'en avait clairement pas le pouvoir, surtout contre ce bourreau là en particulier. Une pensée qui ne fit qu'agrandir le sourire de Rei. Du coup au fond, t'as pas bien changé non plus. Un sourire qui retomba tout de suite à l'entente de cette phrase et qui fit même agrandir les yeux de Rei de stupeur. Il n'aurait jamais pensé un jour qu'Isao puisse user d'ironie et cynisme contre lui, on pouvait même dire qu'il restait un peu con sur le coup. Isao restait calme, mais Rei pouvait clairement discerner qu'il se battait contre ses propres envies. J'dois dire que je suis légèrement surpris. Il semblerait que le faiblard ait pris du poil de la bête. Rei pouvait sentir ses dents grincer par la contrariété. Contrairement à lui, quand Rei avait envie de faire quelque chose, il ne se retenait pas. Et quand il voyait la claire provocation que venait de balancer Isao à son encontre, il n'allait sûrement pas rester de marbre. Il allait même laisser libre cours à la colère qui commençait à monter en lui tout doucement, puis rapidement. Si pour toi je n'ai pas changé, je peux savoir pourquoi tu oses me parler ainsi ? Rei pouvait sentir son cou se contracter sous l'énervement. Il craqua ses doigts pour essayer de se détendre, mais c'était inutile, le monstre était déjà réveillé. J'ai l'impression que t'as oublié que toi et moi n'étions pas du même niveau. Rei lui lança un regard si noir de colère, que celui-ci ferait frémir n'importe quel être sur cette terre. Il commença à pousser Isao violemment, à le refaire reculer, encore et encore, à lui montrer qui des deux dominait ici. Crois-tu vraiment que, parce que tu as gagné un peu d'assurance avec les années, tu peux te confronter à moi de cette façon ? Il laissa planer pendant quelque secondes un lourd silence qui ne présageait rien de bon. Je te serai toujours supérieur sale minable. Et sans attendre, il attrapa férocement le bras d'Isao et balaya ses jambes d'un seul coup. Ce dernier tomba par terre dans un bruit fracassant. A présent sur le dos, Rei posa avec l'agilité d'un félin son genoux à côté de son corps et attrapa brutalement le cou d'Isao. Il serra sa main autour de celui-ci assez pour rendre l'action effrayante, mais pas suffisamment pour que ça puisse l'étouffer. En position de contrôle, il put un peu se détendre. Ce que j'aimerai, là maintenant, plonger ta tête de faible dans les chiottes crasseux de notre ancienne école. Je parie que tu te souviens encore du goût de ces derniers, hein ! Et son sourire malsain revint directement à la charge. 
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Mar 25 Oct - 16:56

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Son sourire retombe. Es-tu fière Isao ? Es-tu fière d'avoir fait ternir ce rictus nauséabonde ? L'enfant à grandit et pourtant, tu as toujours la même inconscience. Tu as toujours la même obstination, à t'attirer les ennuis qui te sont destinés. Pourtant depuis le temps, tu aurais pu apprendre à éviter cela. -Mais non. Toi tu préfères foncer tête baissée, quitte à perdre encore un peu plus t'es convictions. Mais cet être te débecte. J'dois dire que je suis légèrement surpris. Il semblerait que le faiblard ait pris du poil de la bête. Si tu savais, sale con. Le môme n'est plus. Par ta faute. Le môme perdu au sang noirci, tu l'as tué. (...) Si pour toi je n'ai pas changé, je peux savoir pourquoi tu oses me parler ainsi ? La provocation Isao. Tu n'en avais jamais usée. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi, avec lui ? Tu tends à la bête de quoi la nourrir. Tu tends à la bête son instinct le plus sombre et tu l'appelles -et tu lui murmure ô combien il t'a manqué. Ton regard reste le même, tu ne te défile pas. Tu continues de le fixer. La peur s'estompe, toujours un peu plus lorsque tu le sens se rapprocher de toi. J'ai l'impression que t'as oublié que toi et moi n'étions pas du même niveau. Non, tu ne l'as pas oublié. Parce que cela fait longtemps que tu l'as dépassé. Ouvre les yeux Isao. Il te touches, depuis dès années cela n'était pas arrivé. Tu recules sous son geste, mais tu ne démords pas. Tu le regardes, encore. Toujours. Tu te moques de ce que ses pupilles peuvent retranscrire. -Autant mourir dans la haine et dans la colère. Les péchés ne seront que plus délectables.  Je te serai toujours supérieur sale minable. Et tu sais que c'est la fin. Tu as l'impression que ton monde s'arrête, que le temps t'abandonne et soudain, sa main te ramène à la réalité. Son touché, de nouveau. Plus féroce et brutal. -La chute. Tu te tiens à lui, tu l'obliges à descendre avec toi, malgré ta position de faiblesse.

Voilà que le corps de la colombe heurte le sol avec violence -envolée soudaine, la douleur n'est plus. Le souffle est coupé -souffle de vie insurgé qui préfère fuir. Le loup saute au coup de sa proie. (Belle ironie que voilà) Ta main, tient toujours le tissu de sa veste. Et tu ouvres lentement les yeux et tu le vois là. Au dessus de toi. Ce que j'aimerai, là maintenant, plonger ta tête de faible dans les chiottes crasseux de notre ancienne école. Je parie que tu te souviens encore du goût de ces derniers, hein ! Ta volonté t'impose le silence, ton âme t'impose la haine. Jugé par cette frustration, elle se relève et t'embrasse. Ses mots te font sourire. Une expression qui pourtant ne t'appartiens guère. Rei. Ton cœur bat (trop) fort. Tu as l'impression qu'il se meurt, tout comme ta douceur -tu entends ses pleures au loin. Mais tu l'ignores. Parce que pour une fois, tu mettras toute cette candeur de côté. Parfois il serait bon de se demander lequel de nous deux est le plus minable, tu ne crois pas? Ton rictus disparaît à l'instant même où ta phrase prend fin -tout comme ton être. Tu lui crache au visage, et c'est en te redressant rapidement que tu lui impose un coup dans le nez afin de retrouver ta liberté. (Tu ne t'appartiens plus), tu attrapes son col et tu le plaque contre le mur, à moitié relevé, lui assignant un deuxième coup (de ton poing trop serré). Tu le pousses en arrière -sûrement un peu trop fort pour toi, quelque chose dont tu n'auras jamais soupçonné d'avoir. Il est plus loin maintenant. Être collé à lui, tu ne supportes plus. Tu peux aller te faire enculer Rei, En même temps, tu étais revenu toi-même à lui, son col entre t'es doigts, jonchés de ta haine -ton visage est à quelques centimètres du siens (son sang sur t'es phalanges). (...) si tu crois que tu pourras encore jouer. Tu le lâche violemment, te reculant en le fixant toujours. Alors fou moi la paix, et trouves toi quelqu'un d'autre.

Te voilà pécheur, embrassé par la violence et la colère qui t'insupporte, incapable de discerner encore ce qui te fait tenir debout. Tu t'éloignes encore, avant de te retourner complètement. La voilà ta rédemption. -L'air frais de cette ruelle, que tu avais espérer arpenter afin de fuir. Mais regarde-toi. Ce pourpre coulant sur t'es doigts poupons. (Regarde toi mourir) et espère à être pardonné. L'humidité. Tu as l'impression que se sont t'es larmes. Mais ce n'est que ce ciel ombrageux qui s’apitoie et qui espère laver cette infamie qui est l'un des sept. La culpabilité se fera plus tard. En attendant, tu préfères -douce aux ailes blanches, te laisser submerger par cette pluie.
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Mer 26 Oct - 2:27

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En position de force, Rei maintenait son ancienne victime au sol, passablement essoufflé. Sa main empoignant toujours le cou d'Isao et il fut quelque peu surpris quand un sourire se dessina sur les lèvres de ce celui-ci. Ça ne ressemblait définitivement pas au jeune homme qu'il avait quitté quelques années plus tôt. Rei. Il entendit Isao prononcer son nom. Regardant dans les pupilles de l'autre sous l’interpellation, Rei put y lire de la conviction. En y songeant plus mûrement, le brun se dit qu'il n'en avait jamais vu auparavant, et il devait avouer que ça rendait les choses qu'un peu plus intéressantes à son propos. Parfois il serait bon de se demander lequel de nous deux est le plus minable, tu ne crois pas? La respiration de Rei se coupa pendant plusieurs secondes après cette phrase, l’effarement pouvant possiblement se lire sur son visage. Que venait-il de dire ? Rei n'eut le temps d'y réfléchir davantage, que le rictus d'Isao disparut soudainement. Il sentit ce dernier lui cracher dessus et paralysé par la surprise causé par son geste, le brun ne put anticiper le coup qu'il se prit juste après dans le nez. Lâchant un léger gémissement de douleur, c'est qu'une fois qu'il s'aperçut qu'Isao s'était libéré de son emprise qu'il reprit ses esprits. Mais Rei ne se défendit pas pour autant, se laissant faire, préférant observer le comportement de son ancien souffre-douleur. Il pouvait sentir la rage dans laquelle était entrée Isao et il était presque fière de l'avoir rendu ainsi. Cette expression là, cette haine là, cette violence là, il avait tant voulu les voir fois par le passé sans y parvenir, que Rei souriait de façon turpide face à la situation présente. Il put sentir le plus jeune l'attraper par le col et le plaquer brutalement contre le mur. Le choc se fit ressentir dans tout son corps, mais il s'en contre-foutrait totalement. Le plaisir qu'il tirait de cette situation prenait tellement le dessus que la moindre douleur n'était que vent. Le brun vit le second coup de poing arriver, mais il ne fit rien pour l'éviter. Il s'était déjà pris tellement de poings plus violents par le passé que ceux d'Isao ne lui faisaient quasiment rien. Tu peux aller te faire enculer Rei, il pouvait sentir des filets de sang s'écouler jusqu'au bas de son visage et pourtant, déraisonnablement, son sourire malsain continuait de s'agrandir. S'il savait que Rei ne faisait jamais enculer et que c'était lui qui le faisait... La pensée même lui donnait envie de rire. Le tenant toujours par le col, le visage d'Isao n'était qu'à quelques centimètres de celui Rei. Et tandis que l'un était consumé par le dégoût, l'autre ne ressentait que de la jouissance. (...) si tu crois que tu pourras encore jouer. Il sentit Isao le relâcher violemment et se reculer lentement, les yeux toujours braqués sur le brun. Rei ne dit rien, continuant d'observer son comportement. Alors fou moi la paix, et trouves toi quelqu'un d'autre. Et sur ces mots, Isao s'éloigna. Il s'éloigna encore et encore, avant de se retourner et quitter rapidement la ruelle, sous le regard lugubre mais amusé de Rei. Il put sentir des goûtes de pluie commencer à s'abattre sur son visage, mais son sourire nocif était toujours aussi visible. Le brun se sentait si bien en cet instant, si bien. Les blessures infligées par le coréen étaient insignifiantes. Relâchant un rire sardonique, il laissa son regard se balader sur l'endroit où la silhouette d'Isao avait disparu. Lui foutre la paix ? Trouver quelqu'un d'autre ? Pourquoi Rei ferait-il ça, pourquoi ferait-il ça quand il s'amuse tant avec le plus jeune ? Le brun allait faire exactement le contraire. Le loup était pleinement réveillé, dévoré par l'envie d'à nouveau jouer avec son ancienne victime et lui faire payer l'affront qu'il venait de lui faire. Mon chère Isao, si tu pensais avoir goûté à l'enfer auparavant avec moi, je peux t'assurer dés à présent que tu n'avais fait que frôler les portes.
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