she's from a cosmic world
putting me in ecstasy
transmitting on my frequency she's c o s m i c
Jeu 15 Déc - 22:10
Shinjuku, 00h00. La nuit commence à peine mais les rues de Tokyo fourmillent déjà, occupées par les âmes nocturnes en recherche de sensations fortes. Aujourd'hui comme tous le soirs, tu bosses. Cela dit cette fois ce n'est ni en vendant ton corps, ni en tabassant des criminels de bas étage dans des ruelles sombres. Ce soir, t'es à la chasse. La froideur du bijou serré au creux de ta paume t'aide à rester éveillée malgré ton épuisement dû aux nuits blanches passées à faire les recherches qui t'ont menée à ce club bondé mais discret. Capuchon noir sur la tête, tes traits à l'abri des néons et des regards des passants, t'es loin de l'extravagance habituelle des froufrous que tu revêts quotidiennement. Mais aujourd'hui, tu préfères passer inaperçue au lieu de te démarquer comme toujours. Ce n'était peut-être pas le meilleur moyen de le faire. Avec ton air de plouc, y a pas moyen qu'on te laisse passer, et la main du videur qui te repousse te fait comprendre que c'est mort pour que tu entres. D'ordinaire tu soupirerais avant de tracer ton chemin pour trouver une autre issue. Mais là, t'es à bout. T'as déjà fait trop d'efforts, attendu trop longtemps. Alors sans réfléchir, tu cries, tu protestes, te jettes contre le videur en essayant de lui échapper, annihilant sans doute toutes tes chances d'accéder à ce putain de club au passage. Tu fais un scandale, déranges les convives, des personnes un peu plus capables viendront sans doute de faire dégager pour de bon dans pas longtemps mais tu t'en fous. Ce ne serait pas ton premier échec, mais de toute façon, le jour où tu abandonneras n'est pas encore arrivé.
cerberus. madone des toxicos et des putes. arme pensante.
décore ton profil :
DARK WINGS
DARK WORDS
quand junno pense à son futur si j'avais pas été là
quand anna veut qu'j'lui passe un peu d'mon fric
"keishi x megumi? im-po-ssible"
Mar 20 Déc - 1:45
la fête bat son plein, comme tous les soirs, comme toujours. cette nuit tu ne joues pas les friquées sans cervelle, qui dépensent sans compter. non cette nuit tu joues les chiens de garde à l'entrée des carrés vip. habillé chic, vêtue choc dans ta combinaison de dame et tes talons dorés au cas où tu tomberais sur un habitué des lieux un peu trop familier, t'as vraiment la tête de ces secrétaires asiatiques super classes dans les films d'action qui au bouquet final sortent guns et couteaux de nulle part. mais aujourd'hui t'as deux gros bulldogs pour t'éviter de faire le sale boulot à tes côtés, alors tu profites du profil "belle et se tait". pourtant on te rapporte que de l'autre côté du couloir y'a une folle qui cherche à entrer dans cette partie du club, et qui en fait que foutre le bordel, gueuler violemment et attirer l'attention des autres clients par ici. assez d'emmerdes pour te faire bouger de ton siège et aller jeter un oeil. t'es calme, sereine - les fauteurs de trouble, tu les remets à leur place en deux cachets et trois coups d'pied. accompagnée par celui qui t'avait rapportée la nouvelle, marchant comme beyoncé aux vma 2016, prête à slayer l'insolence sûrement saoule qui attend impatiemment derrière la porte coupe-son, c'est bien avec surprise que tu te retrouves avec la vision d'une mami enragée sous les yeux, comme une claque amplifiée par les néons et le son.
prostrée face au trio qui la retient tant bien que mal, retenant toujours la porte sans toutefois t'écarter, tu fermes les yeux, inspirant grandement, visiblement dépassée par la situation. chef? ose prononcer la petite voix derrière toi, comme un rappel. sortez-la par derrière. finis-tu par ordonner, sans prendre en compte les protestations de ta soeur. tes hommes s'exécutent sans broncher, transportent le colis jusqu'à la porte de sortie, coin bennes à ordures, et balancent mami là à même le sol. là tu arrives, ombre glaciale derrière leurs silhouettes noires. j'entends parler de cette histoire plus tard, je saurai qui descendre. glisses-tu en les laissant passer, et refermes la porte derrière eux.
et c'est là que ça brainstorm, que ça overthink. tu sais pas vraiment comment gérer l'affaire. te retourner, et péter un câble? lui foutre une gifle? lui dire que la dernière fois aurait réellement dû être la dernière? dire que tu avais préféré l'assommer que la serrer dans tes bras. bordel de merde.
à force de penser, t'as le front contre le métal froid de la porte. tu crois même être entrain de taper ton crâne contre la paroi, mais c'est pas sûre. pire soeur 2016.