you're my everything. i know that I can't have it all, but without you i am afraid i'll fall. i know i'm playing with your heart, and i could treat you better but i'm not that smart. when it comes to love, you're an easy fight, a flower in a gun, a bird in flight. it isn't fair and it isn't right, to lead you on like it's all alright. it's difficult to move on, when nothing was right and nothing's wrong. you still can't look me in the eye because you've been bitten once and now you're twice as shy.
house of the rising sun
he is my own world. i've had my share of beautiful men vut I'm still young and wanna love again. it's difficult to say goodbye, and easier to live a lover's lie. and I've tried to say, babe, I'm gonna ruin you if you let me stay. you still mean everything to me, but I wanna be free. but now you got me in your golden heart.
Sam 26 Nov - 17:43
Nanami n’a jamais réussi à faire la part des choses. Peut-être parce qu’il est difficile de penser à un évènement qui est arrivé il y a dix ans en tentant de se dire que l’on n’est pas responsable. Au fond d’elle, l’étudiante savait qu’elle n’aurait de toute façon, pas pu empêcher cet incident, qu’il était bien trop ancré en la personne sujette pour tenter de raviver un peu de couleurs au fond de cet être bouffé par l’enfermement. L’asiatique passe une main devant son visage où elle étale, sans se soucier, un maquillage qui a coulé aux premières larmes qu’elle a commencé à verser. Qui pourrait se moquer d’elle de toute façon ? Elle était seule et ne se cachait plus pour pleurer. Nana savait très bien que ses colocataires l’entendaient la nuit, toujours entre minuit et une heure du matin, qu’ils s’étaient certainement même parfois déplacés jusqu’à sa porte pour savoir ce qui n’allait pas, mais qu’aucun d’eux n’avait demandé pourquoi. D’un côté, la jeune femme leur en était reconnaissante de ne pas se mêler de ses affaires mais sans ignorer sa douleur cependant. De l’autre, elle cherchait peut-être l’invitation qui lui permettrait de se vider l’esprit en appuyant là où ça faisait mal. Mais aisaka est faible et elle n’est pas prête encore pour cette lutte. C’est ainsi que izô entra dans l’appartement. Pendant un moment nanami pensa qu’il fallait qu’elle arrête de pleurer pour filer discrètement dans sa chambre après un bonsoir. Mais quand elle aperçut les chaussures de l’homme elle sut aussitôt qu’elle ne pourrait pas échapper à un peu de réconfort. Elle le laissa donc s’assoir, ramasser la bouteille qui n’était pas totalement vide encore et allumer une cigarette. Une cigarette. Elle en aurait bien envie d’une mais bouger son bras semblait s’avérer bien trop compliqué au vue de son état. Alors nana relève légèrement la tête et déplace ses cheveux sur le côté pour éclaircir son visage avant de sentir des bras entourer son échine. Merci. C’était exactement de ça dont elle avait besoin. Pas de mots encore, juste, le réconfort d’un homme qui semblait savoir ce qu’elle traversait. Oui. Parce que même si elle ne connaissait pas par cœur son colocataire, elle avait su très rapidement qu’il était ce genre de personne à qui l’étudiante pourrait confier sa vie, au moment où elle avait posé les yeux sur lui. C’était plutôt agréable de le sentir contre elle. si bien qu’elle posa une main sur son bras avant de relever le regard vers lui et de, sans gêne, lui demander : « - dors avec moi cette nuit… » il n’y avait rien de malsain. Nana aurait pu quémander ça à sa mère ou à son frère mais là, c’était izô. Parce qu’il était là et parce qu’il la rassurait, tout simplement.