You have the sickness like your father had before you. He stifled it the only way he could. These mental perversions are an affliction of the extremely affluent. Cousins marry cousins to protect the money, to keep the estates whole. Inbreeding. Becomes a right of passage to have a psychotic or two in the line.
He didnt know what was defeating him, but he sensed it was something he could not cope with, something that was far beyond his power to control or even at this point in time comprehend
Un filet de sang s'échappait de ses lippes, la rage concentrée en son être commençait à bouillonner encore et encore, cette haine qu'il vouait à son progéniteur devenait de plus en plus intense au fil des jours. Son père, cette personne manipulatrice, alcoolique, violente avait adonné le coup de trop à l'aîné de la famille, à cet être qu'il qualifiait de monstre depuis sa plus tendre enfance, l'isolant pour protéger le monde de son effroyable fils qui ne méritait pas de voir le jour. Seulement, au fil des années, il avait entretenu cette effroyable créature qu'il avait tenté de mettre en cage durant tout ce temps, sans succès. Aujourd'hui, il allait payer les atrocités qu'il avait commit à son enfant, son propre sang. Ce soir, le nippon avait l'intention de commettre le premier meurtre de sa vie sur un être humain, il allait enfin laisser ses pulsions prendre le dessus sur son être dépourvu de toute conscience, devenant une personne régit par sa colère et son envie de vengeance. Retournant dans sa "chambre" où se trouvait sa petite sœur, princesse de la famille, la fille à papa qui avait été baignée dans une fausse richesse, comprenant bien assez tôt que toute leur vie n'était que fabulation et qu'aucuns d'entre eux ne roulaient sur l'or. « Putain de merde... » Faisant les cent pas dans leur ridicule pièce tandis que, sa sœur savant dors et déjà que l'aîné venait d'être agressé, le jeune homme avait renversé tout ce qui se trouvait sur leur minuscule bureau avant de planter son regard dans celui de la cadette. « Moe, tu vas m'aider. Je t'ai promis un moment que toi et moi on allait devenir aussi riche que nos cousins, ce soir le chemin vers la richesse nous est offert. Il s'approchait d'elle, le regard s'était voilé par une malveillance qui lui était propre à lui même, ce regard même qui avait effrayé son père il y a des années, celui qui annonçait qu'il allait faire un acte impardonnable. Ce soir, toi et moi on va tuer papa et je t'apprendrais comment charmer les vieux pleins de frics dans ces fameux casinos pendant que je m'occuperais de leur argent. » Un sourire lubrique s'était inscrit sur ses lèvres tandis que, soulevant son matelas troué par l'usure, il avait sortit deux armes à feu, chargées et prêtes à l'utilisation. « C'est facile à utiliser, tu verras, je veux pas qu'on le tue sur le champ, on va s'amuser avec lui, une balle dans les pieds, puis les jambes, l'épaule enfin partout où il souffrira énormément sans perdre la vie sur le coup, je veux qu'il souffre, je veux voir la panique dans ses yeux, je veux voir sa déception et tout l'anéantissement du monde quand il verra que ses deux enfants l'ont tué, je veux qu'il nous implore qu'on sauve sa chienne de vie et qu'il réalise que, quoiqu'il fasse, il va crever. »
Tu fermes ton vieil ordinateur portable avec fureur avant de le jeter dans un coin de ta minuscule chambre. Tu t'en fiches qu'il se fracasse contre le sol, tu sais que ton père t'en achètera un autre sans hésiter. Le seul hic, c'est qu'il devra sûrement passer par plusieurs prêts et autres moyens pour avoir assez d'argent. Alors que tes cousins, ceux dont tu viens de voir les photos de vacance à Bali ou peu importe quel coin de paradis c'était, n'ont jamais eu à faire ça. Ils n'ont qu'à claquer des doigts pour avoir ce qu'ils veulent, vivent dans le luxe, le vrai, pas comme toi qui dois te partager une piaule de merde avec ton frère alors que les autres Sato ont au moins 100 m² chacun. Ton frère, qui débarque dans votre chambre en jurant. Tu ne prends même pas la peine de lui demander ce qu'il a, t'es tellement habituée à sa fureur et puis tu sais qu'il te racontera tout de toute façon. Il se met à s'expliquer aussitôt et tu le regardes d'un air passif, bras croisés. Tu ne réagis qu'aux mots tuer papa, même si tu ne fais que hausser les sourcils et ricaner. Il a vraiment pété un câble celui-là. « T'as pas besoin de m'apprendre quoi que ce soit, tu sais. Je me débrouille déjà très bien. Ton frère te parle de meurtre mais t'es plus offusquée par le fait qu'il sous-estime tes capacités d'arnaqueuse. Chacun ses priorités, hein. Tu comptes t'y prendre comment, au juste ? » La seule question que tu poses au sujet de ce meurtre. Pas de pourquoi ? ni de t'es sérieux ?, tu en as déjà la réponse. Ton père mérite de mourir et tu sais que malgré les crises de colère d'Atsushi, il ne bâclerait jamais un truc pareil. Les bras toujours croisés, tes yeux fixent le flingue qu'il vient de sortir d'un air intéressé. Tu reportes finalement ton regard sur ton frère, soupesant ses paroles avant de hausser les épaules. « Mouais, si tu veux. C'est pas trop mon trip tout ça, ça fait beaucoup de tâches pour rien. Mais si tu te démerdes pour les nettoyer je dis pas non, moi aussi je veux que ce fils de pute souffre, tout comme j'ai du souffrir en étant pauvre. Ah, la vie sans surplus d'argent, quel calvaire. On fait ça quand ? On a de quoi se débarrasser du corps après ? » Tu crèves d'envie d'en finir avec votre "père" mais il ne faut surtout pas faire ça à l'arrache si vous voulez vous en sortir. Tu te rassois sur ton lit, réfléchissant à d'autres questions importantes. « Eh, on est dans son testament j'espère ? Bah oui, c'est très important ça. Et maman, elle sait ? » Pas que tu la portes particulièrement dans ton cœur, même si tu n'as rien contre elle, mais il faut s'assurer qu'elle est de votre côté ou, du moins, qu'elle aussi restera complètement ignorante de votre plan.