Être Izô c'est voler une chienne à son propriétaire parce qu'il frappait l'animal, l'adopter, l'appeler croquette et de ne jamais s'en séparer. Être lui, c'est trouver une guitare cassée dans la rue, la réparer et apprendre à en jouer en autodidacte. C'est être barman la nuit et chanteur de brèves de comptoirs dans le métro jusqu'au petit matin. C'est de ne pas avoir de télévision, de pas aimer les informations. C'est de croire que ce qu'i voit. C'est parler, agir, désobéir. C'est de détester la richesse. C'est vouloir vivre sans argent. C'est de ne rien posséder. C'est de toujours frauder pour se déplacer. C'est de connaître les rues par cœur. C'est d'être végétarien. C'est respecter les femmes. C'est vouloir l'égalité des sexes. C'est de ne pas croire en la révolution mais en l'évolution. C'est être révolté. C'est être le premier à manifester. C'est être bénévole. C'est aimer les rencontres, aimer les autres cultures. C'est aimer découvrir de nouveaux pays. C'est compter ses vrais amis sur les doigts d'une main. Être Izô c'est boire et fumer l'illégalité. C'est refuser de se droguer. C'est aimer se promener sur les toits et les voix ferrées. C'est être créatif. C'est de ne pas être sur les réseaux sociaux. C'est d'être contre la propriété privée. C'est aimer le partage et la convivialité. C'est vivre de fêtes. C'est de refuser les frontières. C'est aimer le feu.