♡ âge: vingt-trois ans. ♡ date/lieu de naissance: né le 11.11 à Taketomi, un petit village appartenant à la préfecture d'Okinawa. ♡ nationalité et origines: japonais de sang, un vrai yamakasi très influencé par les mangas et les dramas. ♡ orientation sexuelle: hétérosexuel imaginatif (c'est important l'imagination, d'autant plus lorsqu'on est tout seul). ♡ études/métiers: tout juste sorti de prison, il peine à trouver un emploi, mais a fini par décrocher un CDD pour remplacer quelqu'un dans une maison de retraite. Il paraît que toutes les petites mamies sont folles de lui et de son côté mauvais garçon, puisqu'il n'a pas été emprisonné pour violence, mais ça n'est malheureusement pas réciproque. ♡ situation économique: si pessimiste et terrifiante qu'il se surprend parfois à prier l'apparition d'un Robin des bois moderne capable de le fournir. Par ailleurs, il tente de convaincre Isao de se fondre dans ce rôle en grattant à sa porte tous les quatre matins. ♡statut social: célibataire, mais il commence à nourrir quelques idées de couple et de famille depuis sa sortie de cellule. ♡ groupe: one piece.
+ Les tripes nouées par la main mise de la terreur sur un corps paralysé, le souffle se meurt au bord de lèvres fendues, muettes et si expressives à la fois. Le brouhaha s'échoue dans son dos, le frisson court sur son épiderme et s'agrippe à sa gorge. La couette en seul refuge, le visage, à la lumière d'une chandelle, tordu par l'angoisse imprévue, et finalement les sanglots un peu honteux pour couvrir le bruit de la lumière tonitruante qui déchire le ciel. L'orage en unique phobie, pourtant pas des moindres.
+ Le corps penché en avant offre la courbe gracile d'un dos finement dessiné, arrondi par sa colonne désépaissie. Les mains glissent sur sa peau, étreignent ses hanches, les baisers se perdent au creux de son cou comme le pianiste se joue du blanc et du noir. Une partition qu'ils sont les seuls à connaître, à jouer savamment ; leur secret qu'ils entraîneront dans leur tombeau teinté de gris aux nuances de la vie. Les portes closes, les tenues sombrent. La prison éveille en l'homme de bas instincts qu'il s'était naïvement juré de ne jamais fréquenter. Il était un homme bon mais torturé, la lucidité semblait lui avoir échappé sous les années d'enfermement ; et Soren, animal, en était attiré.
+ Les paumes frappent le bois creux, la pulpe flirte avec les cordes. Les épaules tressaillent en un rythme désorganisé, comme un sabbat désarticulé. Le tronc frêle balance d'avant en arrière et finalement la gorge tendue échappe les sons d'une mélodie bancale, banale, pourtant pas apprivoisée, un peu grivoise. Le fracas de mains qui tapent rejoignent l'ambiance, et les rires fusent sous les plaisanteries badines. Et inconsciemment, il couve des yeux l'être trop fragile qui repose dans le lit, le sourire aussi lumineux que la lune sans étoile, entravé pourtant par les tuyaux multiples. Puis il songe que lui aussi, un jour, fut enfant hospitalisé.
+ Le temps s'égraine et fuit sans qu'il ne parvienne à en rattraper la moindre fraction. Les yeux suivent l'écran blanc d'une page ouverte vierge. Un soupire lourd quitte ses lèvres pleines : l'inspiration reviendra demain. Il a un yuri à terminer, et ne veut pas blasphémer l'homosexualité par une scène de sexe écrite avec la vulgarité de la rapidité. Il contentera ses lecteurs un autre jour, s'accordant seul le pardon d'un retard conséquent par la qualité qui suivra. Lecteur mordu, écrivain inconnu mais talentueux.
MY PERSONNALITY
dare you love me ?
L'ombre de l'éplorée s'éloigne à la mélodie mesquine de ses talons bruyants. La porte claque avec violence, bancale ou branlante ; autant que son coeur noyé sous l'océan de paroles-venin. L'entrée manque de finir en éclats de verre tant la fenêtre mince tremble de sa force insoupçonnée. Les pleurs s'évadent, le malaise rôde. Étouffé à l'ombre d'un bureau dégradant, Soren s'étire fièrement, félinement, fait craquer ses longs doigts, et pose sa nuque blanche contre la chaise pour offrir sa gorge au ciel bétonné. Il est entre ces quatre murs un garçon foncièrement malhonnête qui se joue de l'autre pour gonfler ses propres finances, écrasant sans remord celle des autres. Ou plutôt, il l'était. Puni par la loi, par la Justice ; il se fond aujourd'hui dans la masse sans pourtant apaiser le feu de sa mesquinerie. On ne vit que pour soi, tel est son credo ; s'oublier revient à s'éteindre à ses yeux teintés par l'amertume d'un passé acéré. Il ne veut plus s'éteindre. Il craint la mort tant qu'il la révère. Rancunier invétéré de ce qu'il s'est lui-même fait. Il ment ouvertement aux gens, met à profit son génie inventif pour conter d'une voix sensuelle des histoires. Tantôt tristes, tantôt promesses de mille richesses, tout dépend de ses humeurs, de ses envies, et de la fausse-véracité qu'il peut coller au dos de ses patients d'un âge avancé. Et lorsqu'il repense aux pleurs de cette femme sur laquelle il a déversé son poison amer, par pure envie égoïste, il esquisse par les lèvres un sourire coquin, malicieux. Il est un joueur viscéral : l'univers est son plateau. Elle ne va pas bientôt mourir, cette pauvre grand-mère d'âge mûr, mais tout est bon pour faire cracher l'argent comme s'il en pleuvait.
Il existe aussi l'homme qui ne travaille/escroque pas, celui qui déambule dans les rues d'une démarche assurée. Celui qui fait de la ville ses dédales, il est l'architecte qui perdra dans les recoins ceux qui osent se lancer à ses trousses. L'homme non pas orgueilleux, ni même prétentieux, simplement fier de la vie qu'il mène en dépit de ses inepties, de ses mauvais côtés, de l'image avec laquelle il éblouit ceux qui ne l'ont jamais désiré. « Un chouette type » de ce qu'on dit. Il n'y a jamais eu de blanc sans noir, de noir sans blanc, et seul subsistera le gris jusqu'aux méandres de la fin. Son manque d'honnêteté qui façonne sa journée est compensé par une générosité à toute épreuve dès lors que les causes le touchent suffisamment. Bénévole pour les enfants à l'hôpital. Mais avant tout, avant même le masque qu'il porte au travail, Soren est un enfant qui ne veut pas grandir. Il se complaît de son simili d'innocence, il refuse de se plier aux règles, assomme le monde de ses « pourquoi » trop désinvoltes. C'est un homme gai, souriant, qui ose croire naïvement que les ténèbres trépassent là où il passe. Il est sensible, tant et si bien qu'il se force à ne jamais le paraître. Le cœur écorché à chaque instant mais, ô grand jamais, les genoux à terre. Plus maintenant. Il étouffera par sa volonté le cri de l'âme en peine quoiqu'il en coûte, quels qu'en soient les sacrifices. Ainsi, qui pourrait penser qu'il s'agit d'un garçon émotif comme on en fait plus, qui rit sarcastiquement le jour et échoue les larmes sur l'oreiller la nuit ? Il est plein de secrets dont il est le maître et le coffre à la fois.
Cependant, le plus gros défaut de Soren est d'être humain, avec ses tords et ses travers. De vouloir vivre à en crever, de respirer à s'en asphyxier. C'est un homme de prestance tout à fait charmant dans ses mauvais côtés répugnants, ses tares trop béantes, ses rires fulgurants. Un vaillant garçon qui râle pour bien peu et finit par en rire. Un tricheur qui refuse de perdre, mais qui sourit lorsque l'autre gagne. Un turbulent trop agité, et à la fois quelqu'un de concerné avec une sincérité détonante lorsque les choses lui tiennent à cœur. Un justicier défenseur de ses propres valeurs. Un bavard jaloux qui en dit toujours trop, de peur de ne pas en dire assez, un homme à femme, mais à une femme uniquement, parce que c'est Soren, de croire encore au romantisme à l'heure d'aujourd'hui.
DO YOU USE EMOJIS ?
décris-toi avec 5 emojis: essaie de nous raconter une histoire en 10 emojis max:
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tu reçois un sms d'une pote qui demande des conseils parce qu'elle est certaine que son petit-ami la trompe, que fais/dis-tu ? je tente de lui remonter le moral comme je peux et je l'invite à passer la soirée avec moi et des amis pour lui changer les idées. Si ça ne marche pas, on passe au plan B : me plaindre de la prison et chouiner un peu, pour lui faire comprendre que ma vie est bien pire, et qu'elle n'a pas à se plaindre. quelqu'un te touche le cul, tu réagis comment ? je tends l'autre fesse, la première est jalouse. classe par ordre de préférence ces boissons : vin, bière, whisky, café, thé, coca: whisky, café, bière, coca, vin, thé.
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les chansons qui te représentent:1, 2, 3 et4 les derniers emojis que tu as envoyés: si tu avais la possibilité de coucher avec la célébrité de ton choix, qui serait-ce ? Miku Hatsune, parce que c'est très certainement une grosse coquine avec ses deux couettes trop parfaites.
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choisis un membre dans le qeel qui attire le plus ta curiosité:sena hisashi montre la plus belle photo de toi:cheesecake !
Luan 23yo
j'aime le rouge. Et le bleu. Et le turquoise. Et le violet. En fait, j'aime tout, mais pas le vert, j'aime pas le vert. J'aime pas me présenter, j'ai rien à dire, et j'aime pas les gens, parce que dès que je leur parle, je stresse tellement que je transpire des aisselles friande des smileys (mais paradoxalement pas des friands), et euuuuh j'arrive avec Soren 2.0 qui a failli pas être là, merci Sasa, merci maeum #onepieceteam
Code:
[u]yoo ki hyun (monsta x)[/u] - [url=http://emojisandcie.fr1.co/u41]fujita soren[/url]
Dernière édition par Fujita Soren le Dim 30 Oct - 15:09, édité 8 fois
Entre ce que je pense et ce que je veux dire, entre ce que je dis et ce que vous avez envie d'entendre, entre ce que vous croyez entendre et ce que vous entendez, entre ce que vous avez envie de comprendre et ce que vous croyez comprendre, entre tout ça et ce que vous comprenez, il y a au moins dix probabilités pour nous que nous nous égarions à converser.
« Soren, dépêche toi un peu, on peut pas t'attendre éternellement ! » Bougon, l'enfant s'empresse d'ouvrir son sac et sa main innocente parcourt la chambre d'une simili-immensité sous ses yeux de rêveur. Le lit aux draps océan, l'étagère aux mille histoires, le repère sombre du monstre du soir, chaque objet termine sa course sous la fermeture éclaire d'un cartable d'écolier. « j'arrive ! » Fébrile, il se redresse sur ses jambes trop maigres pour un âge où le ventre est parfois encore proéminent, et dévale l'escalier. Chaque mercredi est un jour sacré, celui que l'on attend impatiemment dès son lendemain, et celui dont on ne parvient pas à dormir la veille. Il faut une infinité de minutes aux yeux du noiraud pour sortir de leur village, plus encore pour rejoindre la demeure de ses grands parents, et il ne cesse de s'enquérir de l'heure, sans doute mené par une peur inutile de ne jamais arriver. Il aime aveuglément sa famille, quoiqu'il fusse trop aventurier pour se plier à leurs caresses-tendresse, et laisse le ronronnement-plaisir s'échouer dans sa gorge chaque fois que les histoires chevaleresques prennent forme dans ses mains à chaque jouet déplacé sur le gazon. Chaque mercredi après-midi fleurit l'espoir et le bonheur dans son cœur ; se décharne et flétrit 18h passé dans les pleurs d'une tristesse profonde et le regret de quitter une part de sa famille. Après l'exaltation et les larmes toutefois, la raison prend le dessus et Soren se dirige d'un pas à nouveau garni d'entrain vers la portière de la voiture, agite sa main aux doigts déjà graciles, élargit un sourire atypique. Hors ce dernier sera l'ultime d'un temps, et lorsque le coin noir métallisé s'abat sur son crâne, c'est le Noir.
☾ i'm afraid of dying
L'orage déchire son ciel nocturne mais le son ne l'atteint pas. Les paupières s'ouvrent à peine, se closent sitôt, et chaque battement se veut l'équivalent d'un fuseau lumineux qui aveugle. La tempête martèle son crâne et les voix le hantent, ressassées, revisitées, parfois déformées, à chaque instant. En ces quelques instants de lucidité, ces sursauts peu fréquents, il aimerait crier à s'en fendre la voix, à s'en brûler la gorge, et qu'importe le résultat, il aura le mérite de se sentir vivant. Il flotte dans un univers qu'il méprise, bloqué pour ce qui lui semble l'éternité dans un monde où la Mort est au bout de ses doigts et paraît délivrance, où la Vie est lumineuse par les visages fatigués qu'il aperçoit dans son vortex, bien qu'ils s'amenuisent au fil des mois. Le coma, ni mort, ni vivant, et peu à peu inexistant.
I chose to fight. ☽
Il a pleuré les nuits. Il a pleuré les jours. Il a appris l'amertume et la rancœur. Il a su que la Lune aussi est mélancolique, lorsqu'elle l'observe de son siège et qu'ils conversent par le silence d'un noir éternel. Il a creusé les sillons sur ses joues, les virages aigres du courant ont teinté sa peau blanchie. Ses muscles atrophiés ont souffert de chaque seconde d'une existence misérable. Plus vivant que jamais, la mort attrayante lui chante la sérénade à la fenêtre de son cœur. La raison déraisonné s'égare et s'égraine. Les finances de ses parents lui ont permis le sursis, et il leur en veut ; deux ans qu'un médecin et une avocate payent pour l'éveil le plus criminel. Qui aurait pensé que l'enfance serait noyée par une portière, par quelques instants. Cerveau d'enfant écorché, Soren est privé de la vue et ne comprend pas son corps grandi, étranger à lui-même. Il aurait pu mourir, il aurait du mourir. « Vient avec moi Soren, on s'en va pour toujours, et on sera mariés quand on sera grands ! On aura plein d'enfants, et même un chien, je sais que t'adores les chiens ! » Il a onze ans, elle en a douze. Elle est infirme désormais, elle aussi, suite à un accident. Ils partagent la même chambre désormais, dans un hopital aux murs blancs-délivrance. C'est grâce à elle qu'il s'apprivoise lui-même une nouvelle fois, qu'il apprend à respirer. Il est amoureux comme peut l'être un enfant, et pour elle se découvre l'envie nouvelle de se battre, de respirer, de vivre. Le mois suivant, le bandeau qui cache ses yeux est soulevé : la vue est recouvrée avec le sourire ému.
Elle est décédée dans les jours qui ont suivi. Les jours savent pleurer, les nuits sont nostalgiques. « la nostalgie, c'est un rêve qui fuit le jour et hante la nuit ». Elle s'appelait Haru jusqu'à il y a peu encore, et son nom est gravé en lettres d'or sur la pierre grise qui domine. Il est chanceux de vivre, et pour sa mémoire, se battra jusqu'à son dernier souffle, jusqu'à ce que son corps flétri rende sa liberté à une âme ayant desservi dans les peines et les joies.
☾ let my dreams become my life ☽
Il se dit en ce bas-monde que celui qui échappe une fois à la mort la fréquente mille de plus. Le besoin viscéral de vivre comme si le dernier jour frappait à sa porte, extrapoler chaque sentiment pour le ressentir comme s'il était l'unique. Lunatique, ambitieux, assuré, Soren a revu ses exigences à la hausse, s'est détourné du chemin imposé par ses parents. La musique est sa passion depuis qu'il est venu au monde, lui qui dansait son propre tango sur les pieds de sa mère en ces soirées endiablées où le couvre-feu était repoussé. Lui qui se déhanchait grossièrement sur un son populaire, les cheveux plaqués, à chaque fête organisée. La musique est son essence, sa raison d'être et sa Némésis à la fois, celle qui fut à la fois la raison de sa distraction, du choc, et celle qui lui permit d'appréhender les jours sous un nouvel angle. Il claque la porte des études pour se lancer à corps perdu dans une école d'art, s'y écorche les genoux, s'y scie les tendons, s'y brûle l'âme. L'effort est trop conséquent, mais il tient bon, porté par la volonté que seuls les rescapés du Navire possèdent. Les rivières de ses joues se rengorgent, elles qu'on croyait desséchées. Les yeux brûlent, les poumons s'écrasent. Il s'accroche, et désespère son entourage ; accepter l'évidence n'est pas la plus aisée des phases de la vie. C'est celle qui fait naître le cri du Désespoir dans les rues, qui transforme l'homme en loup, qui devient alors un loup pour lui-même. Soren a la musique dans la peau, et n'a pourtant jamais eu le moindre talent, seul l'argent repousse la sanction d'une mise à la porte brutale. Elle claque toutefois après des années, et l'homme qu'il est devenu n'a plus d'avenir. A vouloir jouer avec le feu d'une passion trop vive, il a recouvré la cécité sur lui-même, et s'est brûlé trop profondément.
Homme sans diplôme, sans avenir.
☾ tu as le feu, tu as la glace, et tu m'as moi. Tu me veux pour la vie, mais pour ça, faut convaincre ta putain de famille, celle qui me connaît plus que tu ne le pourras jamais. ☽
Soren est majeur. Il est l'homme qui sera éternellement enfant, le roc qu'on ignore déjà fissuré, le monument prêt à s'écrouler. Il est homme et a gagné en maturité, c'est son secret qu'il tait sous les sourires-poison, préfère qu'on le pense idiot pour dessiner une excuse en voie de sortie. Il n'est pas fier de ce qu'il fait, mais le fait avec la conscience qui lui permet d'être juste. Escroc de la vie de tous les jours, il n'est plus tributaire de ses parents, vit par lui-même. Le monde est à lui, il marchera dessus un jour et lui rira au nez, mais viendra le temps et jusqu'à ce moment là, il abuse de la naïveté des autres. Ses économies ont servi à devenir propriétaire d'un petit local qu'il a aménagé selon ses goûts -atypiques- , tandis qu'il usurpe des diplômes qu'il n'a pas pour prétendre lire en les lignes de l'avenir. Voyou au caractère trempé selon certains, jeune homme perdu pour d'autres, seule sa vérité compte pourtant. Il est le Navire Noir entre la Vie et la Mort, tanguant au gré des vagues. Et s'il ne vit pas pour lui-même, s'il apprend à se plier aux règles de la société mortelle et criminelle, qui donc vivra à sa place ?
☾ there's only Jesus who has not lied. result? crucified. ☽
Cependant, le navire sombre au creux de l'océan houleux. Il renverse ses intimes passagers, ceux que l'on nomme tendrement confiance, contrôle, estime, fierté. Un poing serré contre sa porte au nombre de trois fois dans un écho répercuté sur les murs déjà dévastés. Un badge, deux hommes, des explications à fournir : il n'en a jamais eu. Usurpateur dénoncé, homme ébranlé, envie d'en finir après avoir tant luté pour ne jamais voir son château tel qu'il est : fait de cartes. Soren ne peut rester impuni pour ses actes, mais n'a jamais eu d'argent, à défaut d'en avoir l'attrait ; la sanction tombe plus sévère encore. Oiseau privé de liberté, corbeau en cage, le merle ne peut plus chanter, comme désenchanté. Prisonnier aux côtés de criminels, frémissant du touché des schizophrènes, cours des rois dont il est le servant, l'usurpé, et les rôles d'inversent avec ténacité.
☾ They said love is blind oh baby, you're so blind ☽
Le temps défile et s'égraine comme le sable au creux d'une main ouverte. Les convictions s'ébranlent, les mœurs évoluent dans un univers où les proverbes de Jean de la Fontaine règne en maître. Lui, répugné par ses actes, sa situation improbable, et ces mains qui se perdent sur sa peau. Lui, et son attrait pour le feu, pour la vie, pour la mort et l'incertitude, qui quémande ses caresses pourvu qu'elles proviennent de lui seul. Son corps lui appartient deux mois durant ; son âme n'a jamais été sienne. Ses pensées s'enchevêtrent et s'emmêlent aux côtés d'une artiste non conventionnelle ; quelque chose se brise en son palpitant, à l'idée d'avoir manqué à ses devoirs, d'avoir sombré le premier. La culpabilité ronge ses os à l'acide, laisse la carcasse pourrir auprès des charognards. Soko est elle aussi l'inconnu et l'aventure qu'il réclame sans l'avouer, au désir de le réfuter, mais il épuise son encre auprès d'autres, incapable alors d'écrire les lignes de leurs épopées.
☾ cry under the moon cry because of light cry and close your eyes ☽
Trois mois, un temps indéfiniment court à l'échelle d'une vie humaine ; insupportables de goût auprès de ceux que l'on déshumanise. Les papiers signés, il jure solennellement que l'on ne l'y reprendra plus, que la route qui mène à la gloire est celle la plus juste. Il acquiesce, promet ; et déjà les sentiers abruptes l'allèchent, ceux-là même qui dévient trop brusquement. Liberté, mais rêves brisés. Soren erre en cadavre dans les premiers temps, mais profite du soutient indéfectible de ses proches les plus aimants ; se hisse à la force de son cœur. La prison change les hommes, mais les héros n'en sont que plus forts. Il déambule dans les rues bruyantes avec l'amère sensation d'être transpercé par les regards étrangers, qui savent ce qu'ils ignorent pourtant. Honte, culpabilité, remord, dégoût. Il sourit pourtant au monde, esquisse les courbes muettes de joie feinte. Pour Isao, il refuse d'être fardeau. Pour Soko, il part en quête de sa force passée. Il trouve un travail, ne peut qu'accepter l'offre de ceux qui veulent encore de lui. Il mène une vie paradoxalement plus adulte, dès lors qu'il perd son innocence partielle. Est-ce ça que de grandir ? Se briser mille fois, pour endosser le rôle d'un zombi tokyoïte ?.
Et il arpente les bordels, et il retourne les montagnes, il fréquente les bas-fonds de la prostitution, en secret, ombre mélomane. Il flirte avec la nuit, avec le Noir, et avec le Désespoir de ne jamais l'y voir. Avec la crainte omniprésente qu'elle aussi, ait renoncé.
Dernière édition par Fujita Soren le Dim 30 Oct - 15:12, édité 2 fois
Invité
do you use emojis ?
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Dim 23 Oct - 14:05
FIRST JEDIT PTN DE MERDEMON PETIT BB A MOI DE MA VIIIIIIE !!!!!! TU ES LA C MERVEILLEUX OOOOOMMMMMMG
je suis tellement heureux d'avoir là mon bff de ma vie t'avais intérêt de revenir grand dieu de merde
je serais ton robin des bois promis (je l'ai toujours été de toute manière ) VIENS ME FAIRE DES CÂLINOUNINOUS !!!!!!
je prendrais soin de toi une nouvelle fois je t'aime fort fort fort fort ma vie ptn COURAGE POUR TA FICHE
Dernière édition par Usami Isao le Dim 23 Oct - 14:50, édité 1 fois
Friendship is the hardest thing in the world to explain. It's not something you learn in school. But if you haven't learned the meaning of friendship, you really haven't learned anything.
all the sexiness,
ecologist speech bitch. #family #luv #sex #omg team animal crossing
shinrei a un frère jumeau ▲ il est né avant son frère ▲ il est assez petit et trapu par rapport à sa musculature développée (son tronc est large alors qu'il est court sur pattes) ▲ c'est un fashionista malgré lui, toujours concerné par son apparence ▲ il a toujours été un modèle de réussite dans la famille, au grand damne de son jumeau ▲ il a toujours voulu travailler dans les forces de l'ordre ▲ il a un permis d'arme à feu, sachant les manipuler ▲ il a fait l'armée dès son lycée terminé ▲ il s'est engagé dans la police nationale à la fin de son service militaire ▲ il a fait une formation d'un an aux états-unis ▲ il est polyglotte: il sait parler anglais, coréen, chinois et japonais (bien que ces deux derniers soient bancals) ▲ il est ambidextre ▲ son vrai nom n'est pas sakamoto shinrei ▲ c'est un agent infiltré au japon ▲ l'objectif de son enquête est secret ▲ il habite avec son frère jumeau le temps de son adaptation au japon ▲ il a déjà effectué plusieurs petits boulots sous couverture ▲ il a notamment déjà été dragqueen dans un cabaret américain ▲ il est bisexuel et n'a pas réellement de préférence ▲ c'est un véritable caméléon, menteur de profession ▲ il n'a jamais rien construit de stable, il est relativement libertin ▲ il est allergique aux fruits de mer ▲ il sait conduire ▲ il adore les oiseaux (son animal préféré est le paon) ▲ il a peur du feu ▲ il est friand de fruits rouges ▲ il aime les couleurs pastels ▲ il supporte assez bien le froid ▲ il porte parfois des lentilles de couleur ▲ il fait de la musculation pour entretenir son corps ▲ son plat préféré est le poulet frit (karaage en japonais) ▲ il n'aime pas le vin blanc ▲ il est difficilement impressionnable ▲ il est incapable d'expliciter ses sentiments, d'où cette impression d'être austère au premier abord ▲ il peut caricaturer certains rappeurs coréens ▲ il aime avoir une vie sexuelle pimentée ▲ il voudrait fonder une famille, mais se résigne toujours à cause de son travail ▲ avant de quitter le domicile familial, il était plus proche de sa mère que de son père ▲ il n'aime pas la pluie ▲ la première chose qu'il regarde chez une femme: son visage ▲ il a toujours été fasciné par la magie ▲ il peut pleurer devant des films tristes ▲ il boit trop de café quand il est stressé ▲ il a déjà refusé une promotion parce qu'il préfère être sur le terrain que derrière un bureau ▲ il sait monter à cheval (il a fait de l'équitation dans son enfance) ▲ il supporte très bien la nourriture épicée ▲ il y a beaucoup de trucs à dire sur shinrei, pas vrai ?
Il vit dans un beau loft à Meguro avec sa squatteuse préférée : Nao ♥
emploi/études :
son père le force à faire des études de médecine, mais il a trouvé toute une bande de filles qui lui ont gentiment proposé de prendre tous les cours pour lui. De cette manière il peut profiter amplement de sa jeunesse et s'éclater avec son groupe.
bunkyo, minato...des allés retours chez lui et chez isa.
emploi/études :
apprenti pompier, rêve de gosse.
Dim 23 Oct - 16:40
JOUR 1 AMOUR NUMERO 1, C'EST L'AMOUR SUPRÊME DIS MOI QUE TU M'AIMES
je suis née pour forcer. bon j'te souhaite plus la bienvenue hein, parce que t'es ici chez toi et jTM oui, que des mots d'amour pour atténuer la nouvelle sanglante que je vais te dire...mais... EST CE QUE TU REGARDES LE BOTTIN DE TEMPS EN TEMPS ,??,,, hélas, dean est réservé par une membre de l'ancienne version...néanmoins, je vais quand même lui envoyer un MP sur bazzart parce qu'on ne sait jamais, et que j'suis une meuf en or qui veut t'aider en attendant...nOUS SOMMES TOUS LA POUR T'AIDER A TROUVER UN AUTRE AVATAR!!!!
#143, APPARTEMENT LUXUEUX PERSONNEL À CHIYODA + RÉSIDENCE FAMILIALE AU 69 À MEGURO OU VOUS POUVEZ ÉGALEMENT ME RETROUVER LE PLUS SOUVENT DANS L'UNE DES CHAMBRES DE L'HÔTEL DES SATO ♥
emploi/études :
Il travail comme sous-direct de la grande marque de luxe N'Lux e futur pdg.
décore ton profil :
Ce gosse étrange c'est mon ptit frère alors don't touch si tu veux pas crever.
C'est mon bro, ma life, sans lui je me ferais chier comme un rat mort. I love you bro'.
Team Pirate Pirate un jour, pirate toujours
Dim 23 Oct - 17:58
*sort le fouet pas du tout pour faire pression* Bon retour
félicitations, tu viens d’être validé(e) chez les one piece ! met les voiles moussaillon et part à la quête du one piece. pour cela, retrouve ton équipage dans le flood des bleus. navigue sur le forum et devient le roi des pirates ! avant toute chose, on te demande d’aller ton activité rp ici ! ici ! c’est primordial, parce que si tu l’fais pas, ben nous on sait pas si tu joues ou si tu glandes ! du coup, à la fin du mois, tu risques d’être en danger, perdre tous tes pokémons, ton dur labeur… et on est sûrs que t’as pas envie de ça ! par la suite, tu pourras commencer à gérer ton personnage ! créer sa fiche de liens pour qu’il s’fasse plein de potes, lui trouver un petit nid douillet (à part si tu veux qu’il dorme sous les ponts :hm : ) et même créer ses réseaux sociaux ! pokedex téléphone, instagram… parce que nous on est d’la génération y tavu. tu pourras aussi créer tes scénarios, tes pré-liens, tout c’qui pourra t’aider à l’évolution de ton personnage… t'as juste à cliquer sur les petites icônes en dessous de ce message ultra barbant dont tu ne vois pas la fin i love you !
e&c, c’est ta nouvelle maison, t'es ici chez toi maintenant ! alors envole-toi, petit papillon ! et si tu as besoin de quoi que ce soit, tes maîtres admins, comme lori, seront toujours là pour toi. on te remercie d’avoir choisi e&c, en espérant que tu t'amuses comme un malade parmi nous !